page de garde
my beautiful bibliothèque
nous les avons tant aimés
effroyables bouquins
crimes et tâtonnements
interdit aux plus de 18
autant en emportent les bulles
le cercle des poètes dépoussiérés
triologie
liens
Questions ? Remarques ?
Ici, pas de quartier.

Trois jours chez ma mère
François Weyergans
Grasset, 2005

Coup d'œil dans le rétro pour cet écrivain sexagénaire en panne d'inspiration. Une demi-critique puisque panne de courage : arrêt p.154, voie sans issue. Même pas un semblant de curiosité pour savoir où veut nous emmener Weyergans tant son récit est sinueux et ennuyeux. Une succession de souvenirs agrémentée de trop nombreuses références. A force, c'est lassant. VB

Engrenages
Christopher Walking
Presses de la cité, sang d'encre, 2006

L'éditeur vantait un suspens hitchcockien : so what ? Le héros, brillantissime avocat londonien égare un document de travail. Commence alors sa chute. Pour le récupérer, il va multiplier bourdes, erreurs fatales et s'engluer lui-même, à croire qu'il le fait exprès. Ça frise le ridicule et on s'ennuie ferme. Les plus gros panneaux, il tombe dedans ! Un embryon de suspens relance la lecture mais on s'essouffle vite pour tomber dans un méli-mélo sentimental à la sauce virtuelle. L'intrigue dans tout ça ? Nada. VB

Une mère amoureuse
Judy Feiffer
La table ronde, 2005

" Les histoire d'amour finissent mal en général… ". A deux, c'est déjà compliqué … à trois, bonjour les dégâts. En gros, deux amis d'enfance tombent amoureux de la même femme. Elle en préfère un mais épouse l'autre ! Sacrifices au nom de l'amour et bla bla et bla bla. C'est creux, fade et sans saveur. Du roman à l'eau de rose qui n 'en a même pas le parfum. Rien qu'au titre, il fallait se méfier ! VB

Lizka et ses hommes
Alexandre Ikonnikov
Editions de l'Olivier

Ce parcours initiatique n'est guère palpitant. Eventuellement, on peut en apprendre un peu plus sur la jeunesse russe des années 90. Les deux derniers chapitres relèvent un peu la sauce, par effet de surprise, toute proportion gardée sur le mot "surprise", bien entendu. En bref, le coup de cœur n'était pas au rendez-vous. VD

La Bête qui meurt
Philip Roth
Gallimard

Ce vieux professeur, séducteur invétéré, aime le sexe pour le sexe. Quand il arrive à ses fins avec la jeune Consuela, opulente et belle, il ne s'attend pas à éprouver autre chose que plaisir et satisfaction… Oui mais voilà, la jalousie pointe le bout de son nez. Une thématique qui s'annonce brûlante, traitée avec froideur et qui tourne au mélo donne, au final, un roman tiède et dépourvu d'intérêt. A moins que ce ne soit une question d'âge : "T'es trop jeune, tu peux pas comprendre". VD

Eragon
Christopher Paolini
Bayard Jeunesse, 2004

C'est bien, c'est très bien, même. A ceci près que je préfère, et de loin, l'œuvre originale. En effet, autant de similitudes ne peuvent pas être le fruit du hasard. Seule originalité : les dragons. Pour tout le reste : (re)lisez Tolkien !! Ce Paolini a du talent pourtant, et semble assez fier de lui. Mais manquer à ce point d'imagination est navrant. Ainsi, même les consonances des langages des différentes races (nains, humains et elfes) semblent issues directement des "Terres du Milieu". Et avouez que de "Aragorn" à "Eragon", il n'y a qu'un pas, non ? Bref, si c'était fait exprès, style "en hommage au maître du genre", il suffisait de le dire… mais non : ni dans la dédicace, ni dans les remerciements, pourtant nombreux ! Trop c'est trop ! Et c'est dommage. Quant à lire la suite - parce qu'évidemment, on s'en serait douté, c'est une trilogie!... - j'avoue que je me tâte. VD

2ème chance
James Patterson
JC Lattès

C'est donc un polar, y a donc une histoire avec des meurtres et une femme flic qui doit les élucider. Elle a des copines solidaires, un papa alcoolo, des supérieurs qui veulent des résultats. À la fin, et ben elle y arrive, non sans avoir rencontré maintes difficultés dans son enquête... Voilà. Je me rappelle aussi que c'est très mal écrit et inintéressant, que, à côté, les séries américaines qui passent à la télé tard le soir sont des chefs d'oeuvre. En lisant, je me suis dit que certains éditeurs ne manquaient pas d'air, même pour dans le train, je conseille pas. TR

Lorsque j'étais une oeuvre d'art
Eric-Emmanuel Schmitt
Ldp, 2004

Il était une fois un pauvre garçon qui, ne supportant plus son manque " de force, d'esprit, de beauté ou de chance ", voulait se suicider. Au lieu de ça, un artiste en vogue lui propose de devenir un " chef-d'œuvre vivant ". Remodelé (la description s'enlise), il devient un produit, un objet de foire genre " Freaks ". Nous, ça nous a un peu agacé cette critique de l'art contemporain, parfois juste, mais lourde. Et puis le couplet sur la beauté plastique vs la beauté intérieure, c'est bon, on connaît déjà et on sait qui gagne. Alors, à quoi bon perdre son temps parmi les poncifs ? VB & TR

Anthlörin
Frank Haili
Clair de lune, 2005

Graphisme original et très attrayant… L'auteur devrait se contenter d'être illustrateur. Ce conte est incompréhensible. J'ai d'abord cru que cela venait de la traduction. Que nenni !! L'auteur est français et n'a donc aucune excuse valable!! C'est dommage, quelqu'un aurait dû le mettre au courant… Mais que fait l'éditeur ??! VD

Cour Royale
Veyron & Rochette
Albin Michel, 2005

Une vague histoire de perruquier qui veut se mettre au service du Roi de France et qui finit par créer rien que pour lui une perruque en poils pubiens ! Tout est décevant : scénario nul, style lourdaud, et c'est même pas drôle. Bref, absolument indigne d'un prix d'Angoulême !! VD

case départ